Présentation des différentes phases de l'entraînement.
Quelques généralités.
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Les échauffements sont composés de différents exercices: - assouplissement, - échauffement cardio-pulmonaire, - et musculation spécifique. Les premiers visent particulièrement l'élongation et l'assouplissement des fibres musculaires et des articulations. Les seconds ont pour objectif de mettre en éveil l'appareil neuro-musculaire et d'activer les échanges physiologiques. Enfin les troisièmes développent la force et la résistance des muscles particulièrement sollicités en Ju-Jitsu. Ainsi l'ensemble de ces phases exécutées au début de chaque cours permet au corps de s'adapter progressivement à l'effort. Ces exercices ( qui regroupent des mouvements de rotation, de flexions, d'extension et de contraction ) en club se font soit seul ou avec un partenaire qui sera en opposition (Pour des compétiteurs on pourra travailler en salle de musculation pour améliorer de façon plus efficace la puissance et l'explosivité). Ils seront exécutés très souplement et sans excès. Un bon échauffement comprend 20 minutes d'exercices préparatoires. |
LES UCHI-KOMI.
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Ce sont des attaques répétées à une cadence rapide sur un adversaire statique et opposant une résistance. Tori attaque le plus rapidement et avec le plus d'énergie possible (10, 20, 30 ou plus encore) un même mouvement. Uke reste sur place et oppose toute son inertie aux attaques de Tori. Le but recherché est l'efficacité optimale par la vitesse, le meilleur emploi de son corps et la simplification des mouvements. C'est l'entrainement idéal pour acquérir la vitesse d'attaque et la maîtrise du Tokui-Waza (technique préférée). Ce travail d'Uchi-Komi est essentiel pour le travail des atemis, des esquives et des parades mais aussi pour l'acquisition de réflexes lors des séances de self-défense et de combats de Ju-Jitsu. |
YAKU-SOKU-GEIKO.
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C'est l'entraînement souple et libre en déplacement. Dès qu'une opportunité d'attaque se fait, celle-ci doit partir le plus rapidement possible. Le partenaire ne doit pas opposer de résistance si l'attaque est correcte. Le but de cet exercice est de déceler les erreurs de l'adversaire, de trouver les failles dans la défense ou les déplaçements. Les attaques doivent se succéder, sans ordre, chacun donnant son maximum. Il s'agit d'un entraînement mutuel, il faut donc éviter toute crispation et toute entrave au travail de son partenaire. Pour bien réussir un yaku-soku-geiko il faut multiplier les attaques et faire en sorte qu'elles soient les plus variées possible. C'est un excellent exercice pour mettre en place des stratégies de combat, d'enchaînements d'attaques pieds-poings, projections et contrôles au sol. |
KAKARI-GEIKO.
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Cet entraînement ressemble un peu au précédent mais il est plus spécialement conçu pour l'attaque combinée. Un des partenaires a pour consigne d'attaquer, l'autre se défend. Les attaques doivent être continues, effectuées à gauche, à droite, combinées, enchaînées ou suite à des feintes. C'est un excellent apprentissage de l'attaque continue. Les partenaires peuvent changer de rôle après un temps déterminé (2, 3 minutes voire plus ). |
RANDORI.
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C'est en quelque sorte un yaku-soku-geiko, mais en plus rude. En effet le randori est un combat libre d'entraînement. Chaque partenaire attaque et résiste sérieusement. C'est un combat sincère, viril mais sans brutalité. Sa pratique exige et développe une excellente maîtrise de soi. La durée des randoris n'excède pas quelques minutes car il est plus profitable de faire des randoris de 2 minutes où la cadence et l'énergie des attaques sont fortes. Cette méthode permet de travailler avec de nombreux partenaires et de tester ses tactiques de combat face à des formes de corps et des défenses différentes. (très utile dans la partie 1 des combats : les atemis, contre des pratiquants qui auront des gardes différentes en plus d'être droitiers ou gauchers). En général, la pratique des randoris n'est permise qu'à partir de la ceinture orange. |
LE TAÏSO.
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En construction. |
